Éloge Amoureux De La Pilosité Féminine, Herman Jung
Rien n’est plus beau ni plus attirant que tes poils quand je te désire.
La présence rassurante de tes poils me tente, mon désir s’accroit, mes sens se tendent. La délicatesse de tes sueurs excite mes narines et ce parfum! Ce parfum! C’est ce qu’il me restera lorsque le lit sera rempli de ton absence.
Et quand je t’aimerai, les plis de tes aisselles seront mon refuge, mon asile de bonheur, dans la douceur de la repousse de ces poils que tu auras voulu faire disparaitre et que j’insiste pour que tu laisses.
Une moiteur excitante s’y love, concentre ton parfum si beau de femme libre, de demoiselle exubérante et parfois folle, d’une folie simple et enivrante.
Dans tes poils je ressens nos émotions et nos émois, nos envies et nos folies, l'irrésistible besoin d’être avec toi.
Dans tes poils je caresse ton désir, j’y exacerbe le mien, j’y pose mes lèvres comme pour te susurrer ce que je n’ose te dire.
Dans tes poils que j’effleure de mes doigts, je trouve l’amour que tu me donnes mais que jamais tu ne nommes.
La toison de ton sexe me conte ta féminité sans limite.
Les poils de ton sexe sont à embrasser avidement dans le désir, à caresser tendrement après l’amour, leur douceur à découvrir patiemment du bout des doigts.
Dans ces poils je te goûte, je me délecte de tes arômes, de tes subtils parfums qui évoquent des horizons infinis, des forêts aux millions d’essences, des tempêtes automnales sur les escarpements d’une pointe sauvage.
Et si, par la douceur de mes caresses, ton sexe se pare de ses atouts lubriques ma langue alors contourne cette vulve obsédante, l’entoure de sa curiosité et tendrement, patiemment, découvre les merveilles de tes secrets.
Ce fin duvet sur les hauteurs de tes sublimes cuisses se transformant petit à petit en un buisson attendrissant, de la fermeté de tes muscles vers la douceur de ton intimité je pose mes lèvres, goûtant avec joie aux sels de ton corps, me délectant des douceurs de tes soupirs. Je ressens tes brefs frémissements qui m’incitent à continuer.
Et si, par la mélodie de mes caresses, ton sexe s’offre alors, délivré de l’habit de ses poils, ma langue n’hésitera plus.