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L’été
La voici revenue,
Flamboyante, la plus belle des saisons ;
Celle des femmes nues
Sur la plage, exposant leur toison.
La chaleur de la nuit
Incite les amourettes naissantes
A préférer au lit
La fraîcheur apaisante d’une soupente.
La moiteur des journées,
Le soleil accablant les corps las,
Donnent de drôles d’idées,
Même à ceux qui pourtant n’en ont pas.
Tout n’est que seins et culs
Dans les rues, les musées, en été ;
Et les hommes, à la vue
De ces nus, souffrent comme des damnés.
Illustration de Nina Cosco
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