top of page

I Love You

"Les dernières fois où j’ai dansé la samba-d’à-côté, c'était sur de l’afrobeat ou du highlife"

J'ai découvert I Love You dans une boîte e-mail que je négligeais. On me l'a proposé en concert il y'a une petite année, je n'ai rien vu, je me mords les doigts. J'écoute ses 3 albums aussi souvent que possible car ils me font croire en l'être humain quand j'ai des doutes. Je me dis qu'il est peut-être bien l'élu. Je ne crois pas en Jésus-Christ, saint sauveur de la dance expérimentale. J'ajoute juste un chewing-gum à mon chewing-gum. Une corde à mon arc.

Han Han : Salut I Love You. J’aimerais trouver une fille pour faire l’amour sur ta musique. Et toi, aimes-tu faire l’amour sur de la musique ?

 

I Love You : Faire l’amour avec la musique ça s’apparente à de la danse. Ils n’appellent pas ça la samba-d’à-côté pour rien. Personnellement, j’adore danser et je considère que toutes les musiques sont de la dance music. C’est juste une histoire de différences entre les gens qui aiment bouger de façons différentes. « Différentes caresses pour différentes peuplades » comme ils disent. Les dernières fois où j’ai dansé la samba-d’à-côté, nous le faisions sur de l’afrobeat ou du highlife.

 

 

Han Han : Ton vrai nom c’est Justin. Généralement tes chansons sont des phrases ou des groupes de mots, j’adore ça. Peux-tu décrire ta vie depuis le commencement jusqu’à maintenant en une phrase ?

 

I Love You : Si je résumais ma vie avec quelque chose qui ressemble aux titres de mes chansons, il faudrait sûrement que j’opte pour « les cœurs sauvages ne se cassent pas ».

 

 

Han Han : Est-ce que Chicago est une ville dangereuse? Est-ce que c’est une ville sexuelle ? Quels sont tes lieux favoris et les plus sexy de Chicago ?

 

I Love You : Chicago est une ville formidable. Il y’a 10 millions d’individus et à cause de ça, ça peut être aussi dangereux et sexuel que tu le veux. Le Monde est ton huitre. Je n’ai pas grandi ici ou à proximité de l’eau, du coup pour moi honnêtement, un des lieux les plus sexy de Chicago c’est près du lac, dans la seconde moitié du printemps quand l’herbe est encore douce, avec une brise calme et fraîche soufflant sur l’eau. Super relaxant !

 

 

Han Han : Est-ce que tu te souviens de la première fois que tu as dit « je t’aime » ?

 

I Love You : La première fois où j’ai dit “je t’aime” c’était à une petite copine, j’avais 16 ans. Elle avait des yeux auburn avec de magnifiques flocons d’or et de velours à l’intérieur. Je pouvais les fixer pendant ce qui semblait être l’éternité.

 

 

Han Han : Et la dernière ?

 

I Love You : La dernière fois c’était y’a pas si longtemps. A une ex-petite amie. Nous avions déménagé à Chicago. Je sais qu’elle comprend que je tienne encore à elle vu que nous sommes toujours proches et que nous nous aidons régulièrement. Je ne lui avais pas sorti ce « Je t’aime » depuis environ deux ans, mais parfois c’est si bon de se lancer car c’est toujours agréable de savoir que tu es aimé. L’amour c’est pour toujours.

 

 

Han Han : Quel est ton dernier Coup de Cœur comme on dit en Français ?

 

I Love You : J’imagine que mon Coup de Coeur là maintenant est cette sorte de mélange totalement étrange de différents types de funk et de house music que jouent ces vieux afro-américains chez Doctor J, un bar où je vais des fois. A l’intérieur, y’a un décor auquel personne n’a touché depuis le début des années 70. Je ne peux pas trouver cette musique ailleurs que dans ce bar, je crois que ça contribue clairement à mon obsession. Donc, je devrais passer plus de temps à boire du cognac chez Doctor J.

 

Han Han : Et si tu pouvais entretenir une liaison avec une célébrité, laquelle serait-ce ?

 

I Love You : Je dois dire qu’il y’a deux célébrités que je pourrais choisir et ce pour des raisons très variées. Beyoncé et Tilda Swinton.

 

 

Han Han : Je ne sais pas pourquoi je te demande toutes ces absurdités alors que le plus important c’est ta musique. Tu as trois albums. C’est créatif. C’est plein de bonnes idées, belles, vraies et folles. C’est l’esprit de la fête. La BO de l’orgie. D’où ça vient?

 

I Love You : Ma musique vient d’une passion indéniable. Je ne fais pas forcément de la musique parce que je le veux, mais parce que je le dois. C’est la forme audible de mes émotions.

 

 

 

 

 

Entretien realisé sur les internets entre Chicago et Lille

Le mec n'a pas encore de vidéo, je trouve ça hallucinant, alors fais-moi plaisir et clicke-là.

bottom of page