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Quand je rêve, c'est souvent le bordel, il se passe énormément de choses, je ne fais jamais de rêves strictement érotiques mais il y a souvent, au milieu d’une intrigue, une phase érotique très courte et intense et systématiquement interrompue juste avant la pénétration, après je repars dans mes délires.

Interview

Sans Les

Questions

de Nicolas Pegon


J’aime beaucoup le courant surréaliste et c’est vrai que mon travail tend vers une approche similaire par le dessin automatique, l’association libre d’éléments et de symboles opposés; par contre mon travail ne s’inspire pas directement ou consciemment de mes rêves. Cela dit je rêve beaucoup plus en période de création alors j'imagine qu'inconsciemment mon travail alimente mes rêves et inversement. Sinon le surréaliste que j’affectionne le plus c’est Man Ray et particulièrement ses nus de Kiki.

C’est vrai qu’à une époque j’étais avec une fille qui aimait beaucoup baiser en extérieur, en deux ans on s’est souvent fait surprendre, c’est quelque chose qui l’excitait, moi ça me faisait marrer, aujourd’hui je ne sais pas si ce genre d’expériences m’attirerait encore.

J’ai plusieurs réponses à ce sujet mais elles correspondent à une vision personnelle de mon travail, et cette vision n’est pas universelle. Comme on vient d’en parler, mon travail reprend des procédés surréalistes consistant à éliminer la pensée en faveur de l’instinct et de l’automatisme, c’est pourquoi j’ai beaucoup de mal et surtout je ne ressens pas le besoin d’expliquer et d’analyser mon travail, je laisse à chacun la liberté de créer sa propre histoire.

Illustrations et réponses de Nicolas Pegon

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